L’utilisation d’outils de diagnostic adaptés peut faire gagner beaucoup de temps à votre atelier et beaucoup d’argent à vos clients, meilleur moyen de renforcer vos relations avec la clientèle et de l’encourager à revenir.
Il y a 16 ans, l’affichage et l’extraction des codes de défaut des véhicules ne suivaient aucune règle uniforme. Chaque constructeur développait son propre système, certains utilisant des codes à un ou deux caractères tandis que les autres faisaient appel à des systèmes plus complexes à trois ou quatre caractères. Souvent, dans les premiers systèmes, il fallait brancher un testeur à DEL ou un cordon de test sur deux broches de la prise diagnostic (DLC), puis compter le nombre de clignotements de la DEL ou de la lampe témoin d’affichage des défauts (MIL) pour connaître les codes de défaut. Ce manque de coopération et de systématisation de la part des constructeurs rendait les diagnostics plus difficiles et longs pour les techniciens.
Aujourd’hui, tout paraît beaucoup plus simple. Il existe plus de 50 lecteurs de codes défaut (DTC) sur le marché, qui nous aident à diagnostiquer les défauts des véhicules. Pourtant, bien que ces lecteurs soient des outils utiles, certains codes de défaut restent difficiles à interpréter. Les codes de défaut indiquent souvent la zone d’apparition d’un défaut plutôt que le défaut lui-même. De nombreux techniciens ont déjà fait l’erreur, grave en termes de coûts et de temps, de remplacer un composant en se reposant seulement sur le code de défaut identifié, pour se rendre compte ultérieurement que le problème persistait et que le lecteur continuait d’afficher le même code de défaut.
Par exemple, si un lecteur affiche le code de défaut P1102, cela indique généralement un problème en relation avec la sonde ou les performances du débitmètre d’air massique. Plusieurs points nécessitent un contrôle avant de remplacer une pièce. Tout d’abord, il est important de vérifier le câblage et les valeurs relevées par le débitmètre d’air massique. Dans le cas présenté ici, les deux sont en bon état. Au bout d’un certain temps, le technicien finit par trouver une fuite d’air empêchant la sonde du débitmètre de se synchroniser avec le calculateur de gestion moteur, ce qui générait le code de défaut. Si la sonde du débitmètre d’air massique avait été remplacée dès les premiers symptômes du défaut, l’atelier ou le client aurait perdu quelques centaines d’euros.
Il est important de savoir que les codes de défaut ne diagnostiquent pas toujours directement les défauts. En revanche, ils offrent des pistes de recherche qui, combinées aux connaissances du technicien et à une réflexion logique, permettent de résoudre l’énigme.
Plus de 79 000 codes de défaut sont disponibles dans le module d’Autodata consacré aux codes de défaut. Celui-ci fournit aux techniciens tout ce dont ils ont besoin, depuis les informations de diagnostic de base telles que la connexion et l’accès aux DTC jusqu’à l’identification du ou des système(s) associés à chacun des codes de défaut et à la spécification des défauts potentiels. Une bonne combinaison d’outils de diagnostic peut ainsi aider les ateliers à gagner beaucoup de temps en évitant des opérations de travail inutiles aux dépens de la clientèle. Pour en savoir plus sur les diagnostics avec Autodata et tester Autodata dès aujourd’hui, consultez staging.mw.autodata-group.com.